Publié dans Editorial

Des signes encourageants !

Publié le lundi, 29 janvier 2024

Période de soudure sous contrôle ! Les touristes affluent ! Les délestages en baisse ! Etc.

A en croire les informations émanant des autorités chargées de veiller à la Protection des consommateurs sous tutelle du ministère de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation (MICC), la période la plus redoutée de l’année, dite de « soudure », se trouve sous contrôle. On appelle « période de soudure » (maitso ahitra) l’espace de temps allant normalement de décembre à janvier mais qui pourrait se prolonger, à la rigueur, jusqu’au mois de mars même  jusqu’à l’arrivée de l’hiver (maitso ririnina). 

C’est une période de fortes pluies, surtout décembre – janvier, risquant de compromettre les rizières et les zones de culture. Période fortement redoutée par les paysans producteurs, les consommateurs et surtout par les responsables du pays dans la mesure où les Produits de première nécessité (PPN) se font rares sur les marchés de quartiers. Période où les grossistes malveillants terrent, quelque part, des stocks de riz ou en huile alimentaire, etc., pour les livrer plus tard en compte-gouttes sur le marché et cela pour renchérir les prix. Cette fois-ci, les responsables concernés du MICC ont dû anticiper les choses. Les commissaires descendent régulièrement sur terrain pour contrôler et les stocks et les prix au marché. Ils ont constaté sur place que le sucre, l’huile végétale et les autres produits à usage courant comme le riz sont en quantité suffisante dans ces vastes halls d’entreposage et que les grossistes suffisamment approvisionnés. Rien à craindre ! Reste à veiller au grain sur les prix aux consommateurs ! En cette période de soudure, les agents du MICC n’ont point le droit de … dormir sur les oreillers.

Les aéroports et les ports grouillent de monde. Les touristes atterrissent en quantité. Les aéroports d’Ivato et de Nosy Be ne désemplissent pas. Les structures d’accueil, les hôtels et les restaurants des sites touristiques du genre Isalo ou des Allées des Baobab ou de Tsingy de Bemaraha ou autres, sont prises d’assaut. Les responsables publics ne cachent pas leurs espoirs de voir, cette année et celles d’avenir, le secteur du Tourisme se développer. Ils sont confiants ! La réhabilitation des infrastructures dont principalement les routes demeure un défi de taille et à cela s’ajoute la situation critique de la sécurité. Il va falloir se pencher également à renforcer les structures d’accueil. Et enfin, rendre la Grande Ile une destination plus attirante et abordable en prenant les mesures adéquates relatives aux frais de voyage, à titre d’exemple, qui, jusqu’à présent coûtent un peu cher par rapport aux autres destinations.

La Compagnie nationale d’Eau et d’Electricité, la JIRAMA, se trouve apparemment dans la bonne direction menant vers la résolution de façon pérenne des problèmes de délestages. En effet, on constate que les coupures intempestives d’électricité se raréfient. Fallait-on rappeler la galère des usagers durant les moments critiques de ces délestages à n’en plus finir. Le projet d’aménagement de la centrale thermique de 105 MW à Ambohimananmbola franchit, selon les informations transmises, une nouvelle étape après l’arrivée des blocs moteurs à Toamasina. Il va falloir les acheminer à Antananarivo, Ambohimanambola. Des mesures ont été prises notamment les renforcements des infrastructures routières entre Toamasina et Antananarivo.

Des signes encourageants  stimulent les espoirs.

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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